Le domaine
Situation géographique
Situé dans le Sud-Est de la France, en plein coeur du Parc Naturel Régional du LUBERON, le vignoble du Château Les Eydins étend ses 18 Ha sur les coteaux nord du massif, au pied des villages de Bonnieux et de Lacoste.
Le vigneron
Serge SEIGNON, passionné par la nature et la biodiversité, commence son activité dès 1999 en exploitant les terres des ses aïeuls, viticulteurs depuis 4 générations ; avec son père, il construit sa propre cave et aménage son chai dans la foulée, tout en menant ses vignes vers l’agriculture biologique dès 2000; fin prêt pour être vigneron indépendant en 2002, il démarre alors les vinifications cette même année, en culture biologique.
Récompensé dès son premier millésime dans plusieurs concours des vins (Vignerons indépendants, Concours de Paris...), il confirme en 2003, sélectionné dans le guide Hachette pour la totalité de sa récolte en rouge, notée alors 2 étoiles, meilleure note sur l’appellation Luberon, et depuis dans plusieurs autres guides et magasines spécialisés.
Cépages et terroirs
- 8,5 Ha de syrah, 4,5 Ha de grenache, 2,6 Ha de carignan permettront d’élaborer les rouges et le rosé ;
- 0,6 Ha de viognier, 1,2 Ha de vermentino, 0,3 Ha de grenache blanc, 0,3 Ha de roussane composeront les blancs ;
En tout, 18 Ha de vignes, dont l’âge oscille entre 5 et 60 ans, s’étalent sur des terroirs aux expositions et compositions différentes : terroirs de colluvions, d’alluvions, de safres, sur des parcelles plus ou moins graveleuses, qui permettront aux différents cépages de s’exprimer grâce à des rendements modérés allant de 10 à 35 hectolitres/Ha.
Culture biologique
Depuis l’année 2000, les vignes sont en culture biologique, pratique très chère au vigneron depuis son installation. Aucun intrant chimique n’est utilisé sur les plantes et le travail du sol est l’outil incontournable pour le désherbage des ceps de vigne, associé à un enherbement inter-rangs.
Serge reste très curieux quant aux différentes manières de mener un vignoble en culture biologique et suit de très près l’évolution des techniques de désherbage mécanique et les recherches récentes effectuées sur les enherbements.
La cave, le chai
Dans la cave, des cuves en béton brut permettent de vinifier de manière traditionnelle les vins rouges, en favorisant leur maturation par régulation des températures et extraction des arômes. Certaines cuvées seront ensuite élevées en barriques de 2 à 5 vins dans le chai, pour arrondir les tanins sans apport aromatique du bois trop important.
En cave, des cuves en inox permettent également d’élaborer les blancs et le rosé, grâce à une fermentation à basse température.
Les investissements subventionnés
Les différents investissements que nous avons réalisés ces dernières années sont tous en lien avec le travail du sol.
En effet, en Agriculture biologique, la seule façon de gérer les adventices se fait par du travail du sol.
Mais le travail du sol a aussi ses inconvénients : accélération de la minéralisation de la matière organique, consommation d'énergie avec les tracteurs.
Les différents investissements que nous avons effectués ont tous pour but de diminuer le nombre de passage et donc d'économiser de l'énergie et de la matière organique.
La culture annexe : le lavandin
Depuis une dizaine d’années, le domaine s’est enrichi d’une nouvelle culture, en annexe de la vigne : les lavandins, également en culture biologique, viennent apporter leur belle couleur bleue dans la plaine de Bonnieux.
Ainsi, vous trouverez à la vente au caveau, en plus des vins, quelques fioles d’huiles essentielles de cette culture.